OpenAI a engagé des dépenses colossales en matière de serveurs et de capacités de calcul pour l’intelligence artificielle, dépassant largement ce que son bilan peut supporter actuellement.
Mais la grande question est : qui paie si OpenAI ne peut pas honorer ses engagements ? Selon les experts, Sam Altman n’en sera pas directement responsable.

Les engagements financiers d’OpenAI

Au cours des derniers mois, Sam Altman a conclu des contrats avec des géants comme Microsoft, Nvidia, Oracle, AMD, Broadcom et Amazon, pour un total estimé à 1,4 trillion de dollars sur les prochaines années.
Pour mettre ce chiffre en perspective : le chiffre d’affaires prévu d’OpenAI pour 2025 est seulement de 20 milliards de dollars.

Si la société devait honorer tous ses engagements sans ajustement, son chiffre d’affaires devrait atteindre près de 577 milliards de dollars d’ici 2029 — équivalent au chiffre d’affaires projeté de Google la même année.

Les mécanismes d’adaptation

OpenAI dispose de plusieurs options :

  • N’utiliser qu’une partie du calcul réservé, en renégociant les contrats avec les fournisseurs comme Oracle ou Amazon.
  • Les contrats complexes peuvent inclure des clauses d’ajustement selon la disponibilité des ressources ou des délais.
  • Certains contrats sont basés sur l’usage réel, limitant les obligations financières immédiates.

L’objectif principal d’Altman est de garantir un accès suffisant à la puissance de calcul pour développer les modèles d’IA, plutôt que de payer chaque dollar promis immédiatement.

Pourquoi Sam Altman n’est pas exposé

Altman n’a pas de participation financière personnelle dans ces engagements.
Même après la restructuration d’OpenAI en société à but public, il ne risquera pas de pertes financières directes.

Les experts soulignent que ses décisions sont motivées par la réputation et le contrôle stratégique, pas par un risque monétaire personnel.

Les risques pour OpenAI et ses partenaires

Les principaux risques concernent :

  • L’accès à la puissance de calcul pour former les IA.
  • La nécessité de renégocier les contrats si les capacités dépassent ce qui peut être utilisé.
  • Les implications financières pour les investisseurs et partenaires comme Microsoft, Oracle ou Amazon.

Sébastian Magni est un Spécialiste du SEO et Inbound Marketing chez @LCM

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