La série Prince of Persia a une histoire longue et riche de plusieurs décennies, et je n’en connais rien. Le dernier en date, Prince of Persia : The Lost Crown, du développeur Ubisoft Montpellier, me le fait regretter, car si ce jeu indique ce qui m’attend dans la franchise, c’est que j’ai clairement raté quelque chose.

The Lost Crown utilise une plateforme exaltante, une boucle de combat profonde et bien plus encore pour créer un nouveau classique de Metroidvania. Même si j’aurais aimé une histoire plus convaincante et quelques améliorations au niveau des systèmes, j’ai eu du mal à lâcher The Lost Crown, mes sessions de jeu se prolongeant jusqu’aux heures tardives de la nuit. The Lost Crown est une réapparition fascinante et très réussie de la série bien-aimée.

Dans The Lost Crown, vous n’incarnez pas le prince de Perse, mais Sargon, l’un des sept Immortels, des guerriers d’élite qui protègent la Perse, sa reine Thomyris et le prince Ghassan. Cependant, Ghassan est kidnappé, envoyant les Immortels au Mont Qaf, où une aventure labyrinthique attend Sargon et ses amis. L’intégralité du jeu se déroule ici, et à la fin de mes 21 heures d’aventure, je connaissais parfaitement les différents biomes, secrets, raccourcis et refuges. L’un de mes moments préférés dans The Lost Crown a été de voir la carte brumeuse du mont Qaf se révéler comme une série de couloirs connectés, de chambres cachées et de terrains de jeu à plateforme, en partie parce que l’exploration de tout cela était un vrai régal. Cependant, j’aurais aimé un meilleur système de voyage rapide, et il y a parfois trop de retours en arrière.

Sur les consoles de la génération actuelle, The Lost Crown tourne à 120 images par seconde, avec une résolution 4K. Je ne suis pas le plus grand fan de son style artistique, qui présente des décors magnifiques et des environnements peints, mais des personnages qui ressemblent à de la pâte à modeler, mais il est difficile de nier à quel point tout cela est beau en mouvement.

The Lost Crown est à la hauteur, voire au-dessus dans la plupart des cas, de certains des meilleurs jeux du genre. Le combat commence simplement, en mettant l’accent sur la parade, puis se transforme en un système complet d’attaques au sol, de combos aériens, d’extensions de combos de projectiles, de coups de pied rapides, et bien plus encore. Des amulettes aux propriétés spéciales, comme l’augmentation des dégâts de mêlée ou la résistance au gel, sont cachées un peu partout, ce qui ajoute encore à la personnalisation de votre Sargon.

Les sursauts d’Athra utilisent l’énergie spéciale accumulée au cours des combats et peuvent modifier le poids d’une rencontre en un instant. Et pour compléter la boîte à outils, Sargon collecte des pouvoirs temporels tout au long de son voyage, qui lui confèrent de puissantes capacités à utiliser en combat et en exploration.

À l’instar des différents puzzles du mont Qaf, chaque rencontre présente sa propre difficulté. J’ai dû réfléchir rapidement et attaquer plus vite pour vaincre de nouveaux ennemis avec des mouvements que je n’avais pas vus. Et les boss sont la crème de la crème du combat. Chaque boss vient couronner l’expérience d’apprentissage que The Lost Crown m’a fait vivre au cours des heures précédentes, nécessitant l’utilisation de tous les outils de mon arsenal (et de toutes les flasques de soin, aussi). J’ai apprécié les nouveaux combats de boss, même après la cinquième tentative sur certains des plus difficiles.

Il en va de même pour la plate-forme. Les réapparitions rapides et les réinitialisations instantanées éliminent les pires aspects des jeux de plateforme, laissant place à une expérience d’essai et d’erreur qui reste très gratifiante tout au long du jeu. Une section de plateforme difficile qui exige une précision parfaite peut vous mener à une monnaie rare qui vous permet de renforcer les épées de Sargon, à un pétale spécial qui augmente sa santé totale, ou même à un miniboss ; je n’ai jamais été déçu par ce qui m’attendait, une composante essentielle d’une expérience Metroidvania enrichissante.

Avec une série d’options d’accessibilité, comme la possibilité d’ajuster le timing de la fenêtre de parade, d’augmenter ou de diminuer la quantité de santé que vous prenez sur les coups (et la quantité que les ennemis prennent sur la vôtre aussi), et des portails qui vous permettent de sauter des sections de plateforme, vous pouvez affiner The Lost Crown pour qu’il soit l’expérience que vous voulez. C’est un effort louable qui témoigne de l’innovation d’Ubisoft Montpellier dans ce genre en pleine expansion.

La possibilité d’attacher rapidement un Éclat de mémoire, qui agit comme une capture d’écran in-universe, à l’immense carte permet de garder une trace de ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire à tout moment, un jeu d’enfant. Associé aux différentes épingles que vous pouvez attacher à la carte, c’est une fonctionnalité que je souhaite retrouver dans tous les jeux de ce type à l’avenir.

L’histoire, malgré quelques rebondissements qui m’ont réellement surpris, passe trop souvent au second plan, et j’ai eu du mal à comprendre pourquoi j’allais ici ou là au-delà de l’objectif affiché à l’écran. Mais cela et ses quelques autres problèmes n’ont pas entravé mon plaisir.

The Lost Crown rend la manette difficile à lâcher, incitant constamment les joueurs à suivre ses chemins un peu plus loin. Il est cependant facile de suivre l’incitation persistante à explorer davantage le Mont Qaf, grâce à la sensation de bien-être que cela procure. Entre sa plateforme de premier ordre, ses combats et sa progression, les différentes parties de The Lost Crown se fondent en une boucle sublime. Le gameplay est roi, et ce Prince of Persia l’a bien compris.

→ 🔥 D’autres articles qui pourraient vous intéresser :

Sylvere Gelien est un Consultant en Marketing Digital & Stratégie eCommerce chez @Search Engine Spot

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires