Asgard’s Wrath 2 se distingue des autres jeux de réalité virtuelle disponibles sur le marché aujourd’hui. En tant que vitrine de Meta Quest 3, cette suite offre une expérience rarement vue dans cette catégorie, en tissant un mélange passionnant d’action, de conception d’énigmes complexes et d’environnements semi-ouverts. Grâce à l’utilisation intelligente des mécanismes VR, vous découvrirez de nouvelles surprises même après des dizaines d’heures de jeu. Asgard’s Wrath 2 est un jeu VR difficile à arrêter, même si l’autonomie de la batterie du Quest 3 l’exige souvent. Cependant, bien qu’il commence fort, il rencontre quelques obstacles en cours de route.
Asgard’s Wrath 2 suit immédiatement les événements du premier jeu. Le dieu de la malice, Loki, a réussi à s’échapper et c’est à vous de le retrouver. La grande différence est que votre voyage vous emmène dans les vastes mers de sable de l’Égypte, où vous rencontrez d’autres divinités prêtes à vous aider dans votre quête.
Le monde est immense et ne demande qu’à être exploré, ce qui m’a donné un sentiment d’émerveillement lorsque j’ai regardé mon environnement et l’étendue de ce que Sanzaru Games a créé. De plus, le flair visuel du jeu, alimenté uniquement par un casque autonome comme le Quest 3, est resté impressionnant d’un point de vue technique alors que je m’aventurais dans les paysages pittoresques de ce RPG d’action de longue haleine.
En jouant à Asgard’s Wrath 2, vous contrôlez des héros distincts avec leurs arcs narratifs respectifs. Par exemple, vous rencontrez le guerrier Abraxas alors qu’il pille un tombeau. Plus tard, vous contrôlez la nymphe Cyrène dans son propre chapitre. Vous rencontrez également divers compagnons animaux, tels qu’un sanglier capable de se frayer un chemin dans la lave et une panthère capable de solidifier des blocs illusoires. Ces concepts, en termes de déplacement et de résolution d’énigmes, rendent les fonctions de chaque compagnon tout à fait uniques, bien que l’I.A. soit sensiblement maladroite pendant les combats. Dans certains cas, ils n’attaqueront même pas un ennemi situé juste à côté d’eux tant que vous ne l’aurez pas ciblé manuellement.
Les mécanismes de combat repoussent les limites du jeu VR, grâce à l’assortiment d’armes de chaque héros. Cet arsenal permet de créer des styles de jeu vraiment uniques et rafraîchissants. Par exemple, je me suis lancé dans la mêlée en tant qu’Abraxas, tranchant avec une épée-fouet de la main droite tout en lançant des haches de la main gauche. Pendant ce temps, la ranger Alvilda me demandait d’effectuer des mouvements rapides pour tirer différentes flèches magiques. Je devais placer mes deux mains devant mon casque et faire un mouvement de traction pour décapiter le personnage ; ensuite, je pouvais utiliser la tête pour posséder mes ennemis.
Malheureusement, j’ai eu quelques problèmes avec les commandes, en particulier pour saisir les armes, car la manette a du mal à détecter l’action si je ne suis pas assis bien droit. De même, lancer des armes ou des projectiles, même avec les options d’assistance à la visée activées, est devenu frustrant et fatigant.
Pourtant, la caractéristique la plus fascinante d’Asgard’s Wrath 2 réside dans ses puzzles, qui montrent ce que les jeux VR peuvent réellement accomplir en termes d’immersion, de créativité et d’engagement. Puisque vous incarnez un dieu, vous pouvez utiliser votre forme divine pour prendre le contrôle de structures plus importantes, en passant souvent au personnage du héros, qui traverse alors la zone avec l’aide de ses compagnons animaux. Le plus grand éloge que je puisse faire d’Asgard’s Wrath 2 est qu’il ressemble parfois au jeu Zelda VR que les amateurs attendaient. Les principales énigmes sont présentées comme des pièces maîtresses – des moments qui m’ont émerveillé lorsque j’ai atteint ces sections et qui m’ont donné un sentiment de satisfaction lorsque j’ai trouvé la solution.
Malheureusement, l’abondance d’énigmes conduit à un ralentissement du rythme pendant certains segments, par exemple lorsqu’on échappe aux pièges d’un donjon pour se rendre compte qu’un autre casse-tête nous attend au lieu d’un combat de boss en apothéose. Les derniers chapitres du jeu semblent également précipités par rapport aux arcs des deux premiers héros.
Asgard’s Wrath 2 propose tout de même une campagne épique qui peut durer jusqu’à 70 heures et qui regorge de lieux, de repaires et de secrets à découvrir. De même, un mode roguelike infiniment rejouable vous attend bien après avoir terminé la campagne et les zones de l’overworld. Malgré ces quelques défauts, Asgard’s Wrath 2 reste une offrande digne des dieux.
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